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Décompensation narcissique
Le pervers narcissique, homme ou femme, souffre d’un trouble de la personnalité narcissique qui l’amène à avoir des comportements sadiques à l’égard de son entourage dans le but de nourrir son ego.
Le PN exerce une emprise sur sa victime de manière à placer sa victime en état de confusion mentale, de dépendance (économique, affective et sociale), de soumission…
Si le PN est un comédien hors pair aux yeux de l’entourage, les victimes ou leur entourage réussissent parfois à le démasquer.
C’est alors un effondrement pour le PN. Il perd son pouvoir, il perd le jouet sur lequel il pouvait être rassuré narcissiquement. Il peut devenir imprévisible, dangereux. Et la prise de conscience pour le PN est tellement intense qu’elle peut se traduire par une « décompensation narcissique ».
Lorsque le pervers narcissique « décompense », les comportements suivants peuvent être accentués : agressivité, paranoïa, victimisation, projections accusatoires, gaslighting, besoin de contrôler, chantage au suicide, harcèlement, contrôle, atteintes à la vie privée, manipulation des enfants, mensonges…
Cette situation est dangereuse juridiquement. Il y a un risque d’enlèvement d’enfant, de violences conjugales, de harcèlement, de menace de morts, de chantage au suicide, d’atteinte de la vie privée, d’homicide…
Vous êtes victime d’un pervers narcissique en phase de décompensation ? Cette situation est dangereuse. Il est indispensable que vous soyez défendu juridiquement. Contactez-nous.
Décompensation narcissique
Le comportement habituel du PN
Qu’est-ce qu’un PN ?
Être pervers narcissique, c’est souffrir d’un trouble de la personnalité. Le PN est un manipulateur qui se valorise en rabaissant les autres.
Il est doté d’une très haute estime de lui-même, il n’aime personne et se sert de ses victimes pour exercer son emprise et entretenir cette haute estime qu’il a de lui-même.
Le pervers narcissique prend pour cible des personnes qui ont la capacité de l’admirer.
Pour exister, le PN a besoin d’admirateurs mais aussi de victimes pour asseoir sa supériorité. C’est toute la particularité de ce trouble. Il n’existe qu’à travers l’autre.
Lorsque sa victime ne lui donne plus ce dont il a besoin, il en trouve une nouvelle.
Quels sont les traits caractéristiques du pervers narcissique ?
S’il est délicat de déterminer des caractéristiques communes à tous les pervers narcissiques, chaque situation étant différente, des traits communs existent :
- La mégalomanie: le pervers narcissique tend à surestimer ses capacités et exagérer ses accomplissements, se voyant meilleurs que les autres ;
- La manipulation: le pervers narcissique fait constamment du chantage affectif, d’autant plus quand il sent que sa victime est sur le point de lui échapper, dans le but de la faire culpabiliser ;
- L’emprise: le PN exerce sa domination sur sa victime en l’isolant de son entourage, pour qu’elle n’ait plus personne vers qui se tourner ;
- Le manque de sensibilité voire la cruauté: le PN prend du plaisir à voir sa victime souffrir et ne montre aucune sensibilité à son égard, prétextant que si elle souffre, c’est parce qu’elle l’a mérité.
Reconnaît-on facilement un pervers narcissique ?
Non !
Le propre du pervers narcissique est de cacher à son entourage qui il est. Il (homme ou femme) a adopté ce comportement très jeune.
Le plus souvent, les tiers ne peuvent imaginer que le pervers narcissique souffre d’un tel trouble. Aux yeux de tous, son comportement est irréprochable. Il est poli, souriant, peut avoir une belle situation professionnelle. Lorsque c’est un homme, il a tout du prince charmant. C’est la période de love bombing.
Malgré la difficulté à les démasquer, il semblerait que les personnes ayant déjà eu affaire avec un PN aient la capacité de les reconnaître par leur façon de s’exprimer.
Parmi les phrases souvent entendues dans la bouche des PN, il y aurait : « Sans moi tu n’es rien », » Tu es folle / fou », « Je souffre à cause de toi », « Après tout ce que j’ai fait pour toi », etc. Les PN ont tendance à culpabiliser leur proie, à se positionner en tant que victime ou sauveur.
Comment devient-on PN ?
Souvent, un PN le devient par déterminisme : parce que ses parents l’étaient, ou parce qu’il a grandi dans un environnement qui a favorisé ce trouble.
Selon les psychologues, ce trouble intervient depuis le plus jeune âge, lorsque l’individu construit sa « boussole morale » dans ses relations aux autres.
A cet âge, il est important de surveiller le comportement de son enfant avec ses camarades ou avec les animaux de la maison.
Comment le PN assujettit-il ses victimes ?
Le PN a une boussole pour repérer sa proie. Quand il la rencontre, il la scanne puis la ferre en se montrant sous le jour attendu par la victime. Il agit comme le prince charmant, ce qui force votre admiration et renforce le besoin de narcissisme du PN.
Tout est possible avec lui et vous êtes parfait à ses yeux. Enfin vous avez le sentiment d’être aimé à votre juste valeur. Cette phase de séduction et de love bombing est nécessaire. Plus l’intensité des émotions a été forte, plus forte sera l’emprise.
Après la phase de séduction débute la manipulation. Il vous isole en vous faisant croire que votre entourage ne vous mérite pas, que vous n’avez pas besoin de travailler pour des idiots.
A cette phase d’isolement s’ajoute peu à peu des épisodes de culpabilisation. Vous qui étiez auparavant parfait, êtes désormais incapable. Il vous rabaisse, vous dénigre.
Vous êtes perdu(e), vous vous sentez seule, vous être triste. Il ne vous soutient pas. Au contraire, il vous ignore, vous en redemande encore, se fait passer pour une victime. Il est cruel avec vous, dépourvu d’une quelconque empathie.
Faut-il dire au pervers narcissique qu’il a été démasqué ?
Surtout pas !
Cela revient à dire au geôlier que vous vous apprêtez à vous évadez de prison.
Il ne faut jamais prévenir de sa fuite ou exposer son plan de bataille à son bourreau, il risquerait de s’en servir contre vous.
Lorsque vous avez démasqué le vrai visage de votre compagnon et que vous vous sentez prête à partir, il est conseillé de faire les choses discrètement.
Récupérez vos affaires, vos papiers d’identité et ceux de vos enfants, prévenez vos proches, n’annoncez surtout pas votre départ.
Évidemment, si vous êtes mariés et que vous avez des enfants avec un PN, il sera plus compliqué d’organiser votre fuite.
Dans cette situation, il est recommandé de faire appel à un avocat spécialisé pour vous aider.
Décompensation narcissique
L’attitude du PN quand il se sent menacé : la décompensation narcissique
Les pervers narcissiques décompensent-ils tous ?
Non !
Il semblerait qu’il existe deux types de PN : ceux atteints d’un trouble de la personnalité narcissique et ceux réellement pervers narcissiques.
Les individus atteints d’un trouble de la personnalité narcissique auraient quelques caractéristiques communes au PN, mais s’en dingueraient.
En effet, contrairement aux « vrais » PN, ils seraient capables de se remettre en question et parfois de faire preuve d’empathie.
Par conséquent, les personnes souffrants d’un trouble de la personnalité en ce qu’elles sont capables de voir « l’autre », peuvent être mises face à la réalité et faire preuve d’empathie.
C’est à ce moment qu’elles décompenseraient.
Qu’est-ce que la décompensation narcissique ?
La décompensation narcissique consiste pour le PN à tomber de son piédestal sur lequel il campait. Parce que son monde s’effondre, il change radicalement de comportement, allant dans les extrêmes.
Quand la décompensation narcissique intervient-elle ?
Différentes situations peuvent engendrer la décompensation du PN :
- Quand il est délaissé par son entourage : il perd son audience devant laquelle il pouvait jouer de ses atouts ;
- Quand il est exposé à toutes les horreurs qu’il a commises ;
- En matière de divorce : quand son conjoint / sa conjointe menace de le quitter définitivement et de partir avec les enfants pour les protéger.
En somme, le PN se sent menacé quand son entourage se rend compte de son vrai visage et qu’il perd le contrôle. C’est à ce moment précis que le risque de décompensation est maximal.
Comment le PN agit-il quand il « décompense » ?
Le PN semble à son tour devenir la victime de son propre jeu.
Celui qui avait autrefois le contrôle de la situation perd toute emprise.
Dès lors, il ne maîtrise plus ses émotions, ses actes et ses paroles. Il peut aller jusqu’au suicide.
Comment la décompensation narcissique se manifeste-t-elle ?
La décompensation narcissique peut se manifester par :
- De la colère excessive: pouvant aller des menaces à la violence) ;
- Un effondrement émotionnel: manifesté par de l’anxiété, idées noires voire dépression et suicide;
- Un comportement irrationnel.
Quels sont les risques de la décompensation narcissique ?
- Une tentative de suicide. Il arrive que les manipulateurs sombrent dans le summum de la folie, à tel point que se suicider serait l’ultime moyen de continuer à faire souffrir sa victime. De telle manière que la tentative de suicide permettrait de faire peser toute la culpabilité sur la personne à l’origine de son geste.
- Des violences physiques. Si la plupart du temps, le PN n’est pas violent physiquement, parce qu’il est malin, il ne veut pas laisser de traces visibles, il peut arriver que lors de la décompensation, il ne maîtrise plus sa colère et vienne à l’agression physique.
- De la névrose. Cet effet s’inscrit dans le plus long terme puisque le PN, en comprenant l’ampleur des dégâts qu’il cause par ses agissements, va avoir conscience qu’il souffre d’un trouble. Cet état plus ou moins invalidant peut mener à des conséquences lourdes, allant de l’addiction au suicide.
- De la psychose. Ici, le PN est incapable de se remettre en question. Il pense que tout son entourage est contre lui et lui ment. Il entre dans un délire encore plus grand où il perd complètement pied avec la réalité.
Comment réagir face à une décompensation narcissique ?
Face à un PN qui décompense, malheureusement il n’y a rien à faire. Vous ne pouvez ni l’aider, ni le confronter.
Il faut impérativement se rappeler qu’entrer dans un conflit avec le PN ne peut que causer des dommages.
Pour éviter tout risque de violences, il est conseillé de ne le pas contredire, et de toujours feindre d’aller dans ce sens.
En effet, même si le PN a conscience du bien et du mal, du mensonge et de la réalité, il est impossible de le mettre face à ses mensonges puisqu’il s’est construit son monde dans lequel il règne en maître.
Le mieux est de le laisser gérer la situation seul ou de lui conseiller d’aller consulter un psychiatre.
Encore faut-il qu’il accepte d’écouter les conseils. Dans ce cas, une issue positive est envisageable.
Décompensation narcissique
L’issue positive de la décompensation narcissique
Le pervers narcissique peut-il se remettre en question après une décompensation ?
Difficilement !
Souvent, l’issue de la décompensation narcissique n’est pas positive.
Même si le PN entre dans une phase qui s’apparente à une remise en question de son comportement, en réalité, il n’est pas possible qu’il change par lui-même. S’il vous dit qu’il change, c’est le plus souvent pour retrouver le schéma initial de la manipulation et de l’emprise.
Pour entamer un réel travail, il est nécessaire qu’il fasse appel à un professionnel de la santé mentale qui soit en mesure de l’accompagner.
La difficulté des pervers narcissiques est qu’ils ne pourront généralement pas avoir de relations saines avec leur psychologue : ils tenteront le plus souvent un rapport de séduction, un rapport amical, ou de victimisation. Raison pour laquelle les victimes disent souvent « il s’est mis le psy dans la poche ».
Une issue positive est-elle possible ?
Rarement !
S’il est fortement déconseillé de pousser le PN à la remise en question, le risque que la situation devienne dangereuse pour lui et ses proches étant trop important, il arrive parfois que l’issue soit positive.
En effet, certaines personnes atteintes de trouble de la personnalité narcissique peuvent être capables de se remettre en question. Dans ce cas, leur trouble n’est pas aussi important que celui dont souffre les véritables PN.
Pour les individus souffrant d’un trouble de la personnalité narcissique, une issue positive est envisageable, si accompagnés d’un professionnel de la santé mentale, ils s’engagent dans un travail psychologique.
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Les fautes principales sont l’adultère, l’abandon du domicile conjugal, les violences et l’absence de soutien durant une période difficile.
Il est possible d’obtenir :
– Un divorce pour faute lorsqu’un seul époux a commis une faute,
– Un divorce aux torts partagés lorsque les deux époux ont commis des fautes.
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– Le divorce pour altération définitive du lien conjugal.
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L’appel d’une procédure de divorce est effectué devant la Cour d’appel. L’appel d’un divorce peut porter sur le principe du divorce, la prestation compensatoire, le partage des biens, la résidence des enfants, la pension alimentaire…