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La capacité offre à la personne qui en est titulaire non seulement l’aptitude à être titulaire de droits (par exemple le droit de propriété) mais également d’exercer des droits (par exemple : vendre un bien immobilier).
Une personne capable juridiquement pourra ester en justice sans être représentée par une autre.
Pour une personne physique, la capacité juridique désigne l'aptitude à avoir des droits et des obligations et à les exercer soi-même.
Pour une personne morale (une société par exemple), la capacité juridique consiste à exercer ses droits et obligations conformément à son objet social.
Une personne est frappée d’incapacité juridique lorsque sa capacité juridique n’est pas ou plus établie du fait :
- De son âge : les mineurs ne disposent pas de la capacité d'exercice, tout comme les majeurs placés sous un régime de protection juridique (tutelle ou curatelle).
- De son état physique : une personne paralysée,
- De son état mental (par exemple une personne atteinte de schizophrénie aiguë incapacitante),
- D’une situation incapacitante (personne portée disparue).
- Des créances
- Des droits
- Des actions
En droit des sociétés, le capital désigne le patrimoine d’une société. Il identifie les contributions des actionnaires (dans une société avec des actions) ou associés (dans une société avec des parts sociales). On parle alors de « capital social ».
Le capital social s’entend du montant total des biens ou valeurs apportés à la société. Il peut s’agir d’apports en numéraires (sommes d’argent) ou en nature (biens matériels). En échange, les associés se voient distribuer des parts sociales ou des actions, généralement à proportion de leurs apports respectifs.
Les apports en industrie ne sont pas comptés dans le calcul du capital social pour les raisons suivantes :
- Les apports en industrie sont difficilement estimables,
- Les apports en industrie ne représentent pas une garantie monétaire pour les tiers.
Les apports en industrie ouvrent tout de même le droit à l’octroi de parts sociales aux associés qui en font l’apport.
Dès lors, même si les conditions de la responsabilité étaient réunies, le débiteur de l’indemnisation pourra en être exonéré.
Seules la faute de la victime ou la force majeure sont des causes d’exonération.
Les conditions pour changer de régime matrimonial
Afin de changer de régime matrimonial, les époux doivent :
- Être tous deux consentants
- Effectuer le changement dans le respect de l’intérêt familial (comprenant les enfants s’il y en a),
- Recourir à un notaire. Ce dernier rédigera la nouvelle convention matrimoniale.
Les époux devront informer leurs enfants majeurs et leurs créanciers de cette modification.
Date d’effectivité
Le changement de régime matrimonial est effectif entre les époux dès lors que survient :
- La date de l’acte notarié
- La date du jugement d’homologation
Le changement de régime matrimonial est effectif pour les tiers dès lors que survient :
À l\'égard des tiers, la nouvelle convention prend effet 3 mois après la date de mention portée en marge de l\'acte de mariage.
Conflit
En cas d’opposition par leur enfant majeur, le représentant d’un enfant majeur protégé ou d’un enfant mineur sous tutelle, un créancier, les époux pourront demander une homologation au juge.
Le juge devra alors apprécier dans l’intérêt de la famille et dans le respect des droits des créanciers.
La clause bénéficiaire est modifiable, à tout moment et sans justificatif, par le souscripteur, jusqu’à conclusion du contrat et jusqu’à acceptation par le bénéficiaire. Dès lors que le bénéficiaire accepte, la modification du contrat n’est plus possible.
En droit de la famille, le souscripteur du contrat d’assurance vie désigne habituellement son époux en qualité de bénéficiaire. Le divorce n’entraine pas modification de plein droit de la clause bénéficiaire. Il est donc utile d’insérer une clause supplémentaire dans le contrat d’assurance vie, stipulant que l’époux du titulaire du contrat ne sera pas bénéficiaire des sommes si les époux ont divorcé ou était en séparation de corps au moment du décès du titulaire du contrat.
Comprendre. Les cliniques de fertilités peuvent aider à comprendre les raisons pour lesquelles un couple ou un individu célibataire rencontre des difficultés à avoir un enfant : soit pour une femme à tomber enceinte, soit pour un homme à être fertile.
Traiter. Les cliniques de fertilités aident les couples ou individus seuls, souhaitant devenir parents en vain, d’atteindre cet objectif via le cours naturel par l’octroi de traitement pour la fertilité.
Les services. Les cliniques de fertilités offrent aux patient plusieurs méthodes aidant à concevoir. Voici les plus connues :
- L’établissement de diagnostic de problèmes de fertilité (recherches par examens et tests)
- L’établissement de traitements pour la fertilité tel que la fécondation in vitro
- L’établissement de conseils personnalisées aux patients
La cogestion permet une répartition de l’autorité, ainsi que de la responsabilité de gestion.
Il peut s’agir de la gestion et de l’administration notamment d’un bien, d’une institution, d’une entreprise, d’un groupe social, d’un service.
En droit de la famille, dans le mariage, les époux ont la possibilité de soumettre la gestion de leurs biens au principe de cogestion. Ce principe signifie que l’accomplissement d’un acte nécessite le commun accord des époux. Cette exige résulte de la formule « Les époux ne peuvent l’un sans l’autre » (article 1422 du Code civil, article 1424 du Code civil et article 1425 du Code civil).
Sous le régime de la communauté légale, la gestion de certains biens est soumise à l’accord des deux époux. A défaut, l’acte pourrait être entaché de nullité.
Exemple : sous le régime de la communauté légale, la donation de biens communs ou la vente de biens communs nécessite l’accord des deux époux.
En droit des sociétés, la cogestion désigne un mode de gestion où salariés et membres de la direction prennent ensemble les grandes décisions prévues dans les statuts de l’entreprise.
Les décisions sont prises via des organes de l’entreprise, comme le comité d’entreprise.
Ces décisions concernent les principaux modes de gestion et de pouvoirs de l’entreprise. Par exemple : le mode délégation du personnel.
La compétence est octroyée par les différentes dispositions et règles de l’organisation judiciaire fixatrices des règles de procédures judiciaires.
Il existe deux types de compétences : la compétence d’attribution et la compétence territoriale.
La compétence d’attribution
La compétence d’attribution est à déterminer au regard de la nature de l’affaire à juger. Le concours se fait entre tribunaux d’ordre différents. Par exemple :
- Pour un conflit entre un salarié et son employeur, le tribunal compétent est le Conseil des Prud’hommes.
- S’il s’agit d’une infraction pénale (crime, délit, contravention) : la cour d’assise, le tribunal correctionnel ou le tribunal de police seront compétents.
- Lorsqu’un majeur est hors d’état de manifester sa volonté, le juge des tutelles
La compétente territoriale
Le concours se fait entre tribunaux de même ordre mais de situations géographiques différentes.
Afin de fixer la compétence territoriale, devront être regardés :
- Le domicile d’une des parties (le défendeur en général)
- Ou la situation de la chose litigieuse.
- Ou le lien de l’accomplissement d’un acte juridique.
Elle est volontaire, confidentielle, rapide, simple et entièrement gratuite.
La conciliation peut avoir lieu en dehors de tout procès devant un tiers appelé le conciliateur de justice ou bien devant un juge. Le juge peut également déléguer cette mission à un conciliateur. C’est ce que l’on appelle la conciliation déléguée.
Lorsque la conciliation aboutit à un accord, ce dernier peut être homologué par le juge. L’accord trouvé peut n’être que partiel.
Lorsque la conciliation n’aboutit à aucun accord, le conciliateur rédige un constat d’échec de la conciliation.
La conciliation ne doit pas être confondue avec la médiation. En effet, dans la conciliation, le conciliateur tend à rechercher l’accord des parties alors que l’objectif premier du médiateur, tiers neutre, impartial et indépendant, est d’abord de restaurer la communication entre les parties (appelées les médiés).
Les conclusions doivent respecter une certaine structure. Elles doivent comprendre l’exposé des faits, les motifs et les prétentions des parties.
Les conclusions d’avocat sont obligatoires lorsque la représentation par avocat est obligatoire. Ainsi en est-il pour une procédure de divorce ou bien devant la Cour d’appel. Lorsque la procédure est écrite, les conclusions d’avocats sont envoyées par RPVA (réseau privé virtuel des avocats).
Cliquez sur ce lien pour en savoir plus sur la convention de concubinage.
Cliquez sur ce lien pour en savoir plus sur la rupture du concubinage.
La condition est suspensive lorsque son accomplissement rend l’obligation pure et simple.
Par exemple, le contrat de vente d’un bien immeuble peut soumettre l’acheteur à l’obtention d’un prêt immobilier auprès de sa banque. Cet évènement est le condition suspensive (obtention du prêt) tant elle subordonne l’exécution de l’acte de vente à son accomplissement.
À l’inverse, lorsqu’aucune loi n’est compétente pour régler une situation juridique, on parle de « conflit négatif ».
Pour identifier la loi applicable à une situation juridique, les avocats et magistrats recourent à une matière spécifique appelée le « Droit international privé ». Pour éviter les conflits de lois, les conventions internationales définissent parfois la loi applicable. Les parties peuvent également conclure des conventions de loi applicable afin de prévenir un conflit quant au choix de la loi applicable.
Les règles de conflits de lois françaises
En principe, lorsque deux lois françaises régissent une même situation, plusieurs principes trouvent à s’appliquer. Ci-dessous deux exemples.
Exemple n°1
Le premier est le principe selon lequel « specialia generalibus derogant ». Il signifie que les lois spéciales dérogent aux lois générales. Autrement dit, lorsque deux règles juridiques trouvent à s’appliquer à une situation, la règle spécialement conçue pour cette situation doit être appliquée, au détriment de la règle générale.
Exemple n°2
Le second est le principe selon lequel, en cas de contradictions entre deux lois, c’est la loi la plus récente qui trouvera à s’appliquer.
Les règles de conflits de lois étrangères
Le conflit de lois peut également être international, lorsqu’il contient un élément d’extranéité. Il s’agit d’une situation juridique complexe présentant des liens de droit avec plusieurs États.
Le juge doit choisir entre plusieurs lois de différents États, toutes applicables à une même situation juridique.
Il est impossible de poser une règle générale. L’appréciation est effectuée au cas par cas.
Le statut de conjoint est créateur de droits et obligations au bénéfice et à l’égard des conjoints liés.
Les droits et devoirs des conjoints sont très clairement définis par le Code civil. Par exemple, les articles 203 à 211 du Code civil traitent des obligations qui naissent du mariage.
Le conjoint successible, tel que dénommé par la loi du 23 juin 2006, s'entend du conjoint survivant non divorcé (article 732 du Code civil). Peu importe qu'il soit en instance de divorce ou en séparation de corps.
Pour en savoir plus sur le conjoint successible, vous pouvez cliquer sur ce lien.
- Premier rôle du Conseil d’État : juge de cassation. Le Conseil d’État la juridiction de cassation des cours administratives d’appel. Le Conseil d’État est compétent pour connaître en premier et dernier ressort de certains litiges.
- Second rôle du Conseil d’État : Un rôle de conseillé du Gouvernement
Le Conseil d’État rend des avis juridiques au Parlement et au Gouvernement. Il est saisi de projets de loi, des projets d’ordonnance et des projets de décret, appelé « décrets en Conseil d’État ».
Le conseil de famille est l’un des organes de la tutelle (régime juridique auquel sont soumis les mineurs qui ne sont pas sous l’administration légale de leurs parents ou de majeur protégés).
Rôle du conseil de famille
L’article 401 du Code civil dispose que :
- Le conseil de famille règle les conditions générales de l'entretien et de l'éducation du mineur en ayant égard à la volonté que les père et mère avaient pu exprimer,
- Le conseil de famille apprécie les indemnités qui peuvent être allouées au tuteur.
- Le conseil de famille prend les décisions et donne au tuteur les autorisations nécessaires pour la gestion des biens du mineur conformément aux dispositions du titre XII.
- Le conseil de famille autorise le mineur âgé de seize ans révolus à accomplir seul les actes d'administration nécessaires pour les besoins de la création et de la gestion d'une entreprise individuelle à responsabilité limitée ou d'une société unipersonnelle. L'autorisation visée ici revêt la forme d'un acte sous seing privé ou d'un acte notarié et comporte la liste des actes d'administration pouvant être accomplis par le mineur.
Composition du conseil de famille
Dans le cadre d’une tutelle d’enfant mineur :
- Son élaboration est obligatoire
- Le conseil de famille intervient tout au long de la tutelle
- Il est composé au minimum de quatre personnes
- Il est composé également du subrogé tuteur et du tuteur
Dans le cadre d’une tutelle d’enfant majeur :
- Son élaboration n’est pas obligatoire : il faut regarder si sa création est possible et justifiée ou si la composition de la famille du protégé le permet
- Sa composition est faite en fonction de ses relations habituelles et des personnes qu’il considère comme ses proches
- Sa composition est libre
Le consentement est donc une condition de validité du contrat, son absence entraine la nullité du contrat prononcée par le juge (article 1128 du Code civil).
Conditions d’un consentement valide
En droit français, un consentement, pour être valide, doit être 1) existant (intègre et exempt de vices) 2) libre et enfin 3) éclairé.
Consentement tacite
Un consentement est « tacite » lorsqu’il est présumé avoir été accordé par l’une des parties sans que celle-ci n’en ait formellement exprimée les termes.
Par exemple : la reconduction tacite indique en droit des contrats est un terme de droit qui indique que l’accord passé entre les parties est reconductible automatiquement d'une période à une autre si aucune des parties ne manifeste sa volonté de rompre le contrat.
Consentement exprès
Un consentement est « exprès » lorsqu’il est exprimé de manière explicite, sous forme verbale ou écrite et donnée de manière volontaire par une partie.
Par exemple : une partie au contrat répond par la positive à une demande de modification des termes d’une clause insérée au contrat, formulée par l’autre partie.
Il peut être défini comme la liberté, pour chacune des parties, de faire connaître tout ce qui est nécessaire au succès de sa demande ou de sa défense. Le principe du contradictoire implique que toute démarche, toute communication d’une pièce ou d’une preuve par une autre partie soit portée à la connaissance de l’autre et librement discutée en temps utile (article 14 à 17 du code de procédure civile).
Les contrats se subdivisent en deux grandes familles : les contrats de droit privé, conclus entre des personnes privées, et les contrats de droit public, conclus par les administrations entre elles ou avec des personnes privées.
Il existe une multitude de contrats : contrat de vente, contrats de travail, contrats de location, contrat de mariage, contrat de mandant…
Pour être valable, le contrat est soumis à trois conditions : un accord non vicié par la violence ou l’erreur, la capacité des parties (une personne mineure ne peut s’engager), un contenu licite et certain.
Le contrat doit être exécuté de bonne foi.
Il existe trois types de contrats d’assurance-vie :
L’assurance en cas de vie. Le contrat d’assurance en cas de vie est un pari sur la vie de l’assuré. Ce dernier garantit le versement d’un capital ou d’une rente au souscripteur/assuré s’il est encore en vie au terme du contrat (la date est fixée par l’assureur et l’assuré). Elle peut être utilisée par exemple pour financer sa retraite.
L’assurance en cas de décès. L’assurance en cas décès, plus généralement appelée assurance décès, permet le versement d’un capital ou d’une rente à un ou plusieurs bénéficiaires en cas décès de l’assuré.
Le contrat mixte de vie et de décès. Le contrat mixte d’assurance-vie et de décès est un contrat hybride regroupant les deux mécanismes ci-dessus énoncés. Ce contrat permet le versement d’un capital ou d’une rente en cas de survie du souscripteur et le versement d’un capital ou d’une rente aux bénéficiaires en cas de décès de ce dernier.
En France, il existe trois grands types de régimes matrimoniaux auxquels les époux peuvent choisir d’être soumis par contrat de mariage :
• Le régime de la séparation de biens
• Le régime de la participation aux acquêts
• Le régime de la communauté universelle
Pour en savoir plus sur le contrat de mariage, nous vous recommandons la lecture de cet article.
En droit de la famille, concernant la solidarité des époux aux dettes ménagères, la contribution à la dette et l’obligation à la dette doivent être différenciées.
Dans le cadre de l’obligation à la dette, un créancier peut demander à n’importe lequel des époux de payer une dette ménagère (le loyer exemple). Mais au stade de la contribution à la dette, l’époux qui a payé la dette pourra demander à l’autre de contribuer à la dette à proportion de ses facultés respectives.
Elle indique les missions que l’avocat va effectuer pour gérer le dossier, la durée approximative de traitement et le montant de la rémunération y afférent. Les honoraires de l’avocat peuvent être fixé au taux horaire ou au forfait. La convention d’honoraires peut prévoir un honoraire de résultat. Lorsqu’un divorce donne lieu au paiement d’une prestation compensatoire, l’avocat prend généralement un pourcentage de la prestation compensatoire.
Une convention d’indivision permet de prévenir les éventuels conflits entre coindivisaires et de stabiliser ce régime souvent précaire.
Les indivisaires peuvent signer une convention d’indivision afin de limiter leur droit lors du partage et de sécuriser l’indivision la gestion de l’indivision. En effet, dans cette convention, les indivisaires stipuleront leurs propres règles.
Une convention d’indivision peut être conclue pour 5 années. Durant ces 5 années, aucun indivisaire ne peut demander la vente du logement pour en obtenir sa part.
La convention d’indivision concerne en grande majorité les biens immobiliers en indivision. Dans ce cas de figure, les indivisaires devront obligatoirement :
- Écrire la convention sur papier
- Mentionner la quote-part de chaque indivisaire sur le ou les biens indivis
- Faire rédiger l’acte par un notaire
- Dans le cas d’un divorce : le juge aux affaires familiales devra homologuer la convention
Pour en savoir plus sur la gestion amiable ou contentieuse de l’indivision, nous vous recommandons la lecture de cet article.
A titre d’exemple, le règlement européen Rome III prévoit qu’il est possible pour les époux de désigner une loi applicable avec laquelle ils ont des liens étroits.
Elle se différencie de l’extrait d’acte de naissance avec et sans filiation. Ces deux derniers documents ne contiennent pas l’ensemble des informations figurant sur l’acte de naissance original.
Pour divorcer, il est obligatoire de fournir au juge aux affaires familiales ou à son avocat la copie intégrale de son acte de naissance, de son époux et celui de ses enfants. La copie intégrale de l’acte de mariage doit également être communiquée.
La copropriété est une combinaison de propriétés privatives et de propriétés collectives d’un même bien.
L’exemple de copropriété le plus répandu est celui de la copropriété des immeubles bâtis : il s’agit d’immeubles d’habitations divisés par appartement ; ces appartements appartiennent à des propriétaires différents. Ainsi, chaque propriétaire est : propriétaire à titre exclusif de son lot d’appartement, et copropriétaire indivis des parties communes de l’immeuble.
Cette cotitularité ne vaut que pour les locaux à usage d’habitation (l’endroit où on vit) et non les locaux professionnels (l’endroit où on travaille).
Cette cotitularité ne prend fin qu’au prononcé du divorce, ce qui veut dire que lorsqu’un époux quitte le logement à la suite d’une séparation, il restera cotitulaire du bail (le bailleur pourra donc lui demander de payer les loyers) jusqu’au divorce.
Les partenaires liés par un pacte civile de solidarité peuvent également être bénéficier de la cotitularité du bail s’ils en font la demande conjointe.
Dans le cadre d’une gestation pour autrui, un couple commanditaire fait appel à une femme, communément appelée « mère porteuse », afin que cette dernière puisse porter un enfant à qui il sera remis après sa naissance. Cet enfant est soit biologiquement le leur, soit il n’a aucun lien génétique avec l’enfant.
Cette forme d’assistance médicale à la procréation consiste en l’implantation dans l’utérus de la mère porteuse d’un embryon issu d’une fécondation in vitro ou d’une insémination.
La gestation pour autrui est interdite en France.
Pour en savoir plus sur la gestation pour autrui, nous vous recommandons la lecture de cet article.
La Cour de cassation a le pouvoir de prononcer l’annulation et la cassation de toutes les décisions rendues. En revanche, la Cour de cassation n’est pas un troisième niveau de juridiction, elle ne peut qu’apprécier la conformité au Droit.
La Cour de cassation a son siège au Palais de justice de Paris.
La personne placée sous curatelle reste toutefois autonome pour accomplir des actes simples (achat de la vie quotidienne, choix de se marier...).
La curatelle se situe à mi-chemin entre la sauvegarde de justice et la tutelle. En effet, le majeur sous curatelle, bien que contrôlé par un tiers, reste libre d’accomplir seul certain acte de sa vie courante.
Pour en savoir plus sur la curatelle, cliquez sur ce lien.
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Avocat droit de la famille homoparentale
En droit français, la famille se construit autour des principes de filiation, d’autorité parentale et de protection des intérêts de l’enfant.
L’homoparentalité définit une structure familiale dans laquelle un couple de même sexe élève un ou plusieurs enfants.
D’après l’INSEE, 133.000 couples du même sexe vivent sous le même toit en France, dont 14 % ont des enfants hébergés à leur domicile.
Autorité parentale changement d’école
L’autorité parentale peut être définie comme un ensemble de droits et de devoirs conférés aux parents pour assurer l’éducation et le bien-être de leurs enfants mineurs.
En vertu du Code civil, l’exercice conjoint de l’autorité parentale implique un accord des parents sur les décisions importantes concernant la vie de l’enfant. Ainsi en est-il du parcours scolaire de l’enfant, dont le choix et le changement d’établissement scolaire.
Divorce : les 1000 erreurs à ne pas faire
Selon l’article 227 du Code civil, le mariage se dissout par la mort de l’un des époux et par le divorce. Le divorce est la rupture officielle du mariage, valablement formé, existant entre deux individus précédemment unis. Il consiste en une procédure judiciaire ou extra-judiciaire, au terme de laquelle le lien unissant les époux est rompu, entrainant la dissolution du mariage et du régime matrimonial des époux.