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1) Existence d’une décision de justice prononçant une obligation alimentaire
2) Absence de paiement : le débiteur de l’obligation alimentaire doit avoir cessé de payer l’obligation alimentaire dans son intégralité pendant 2 mois consécutifs
3) Absence de paiement intentionnel : le débiteur doit, en plus d’avoir connaissance de cette obligation, avoir en toute conscience décidée de ne plus la verser.
Ce jugement peut intervenir soit lorsqu’il s’est écoulé dix ans depuis le jugement ayant constaté la présomption d’absence, soit, à défaut d’une telle constatation, lorsque la personne a cessé de paraître au lieu de son domicile ou de sa résidence sans que l’on ait eu de nouvelles depuis plus de vingt ans (article 122 du Code civil.). La déclaration d’absence emporte des effets comparables à ceux du décès sous réserve des règles relatives au retour de l’absent (article 128 du Code civil).
Cet acte s\'oppose à l\'acte sous-seing privé, signé uniquement entre deux parties.
Lors de la signature d’un acte authentique, l’officier public et les parties à l’acte juridique sont réunies.
\'avantage de l\'acte authentique réside dans sa validité quasi incontestable. En effet, l’acte authentique fait foi jusqu’à l’inscription de faux.
Première définition. Acte de la vie courante ayant peu d’importance et qui peuvent être accomplis seuls par l’incapable.
Seconde définition. Acte tendant à maintenir le capital dans son état actuel, à ne pas laisser perdre une valeur ou un droit. D’un strict point de vue juridique, l’acte conservatoire a alors pour but de conserver la substance de la chose. On parle notamment d’acte de conservation en matière de gestion de l’indivision.
A titre d’exemple, il peut s’agir de la vente de meubles d’usages courant, ou la conclusion d’un bail d’habitation, ou même d’un bail commercial (pour percevoir des loyers).
On parle notamment d’acte d’administration en matière de protection des majeurs protégés ou de gestion de l’indivision.
Selon les cas, il peut s’agir d’un officier public (notaire, officier d’état civil, maire ou consul) ou d’un juge.
Le fait recueilli doit être de notoriété publique : il doit être connu d’un grand nombre de personnes et ces personnes doivent en avoir eu personnellement connaissance.
La particularité de l’acte de notoriété est que la loi lui reconnaît une valeur probante forte. En effet, pour le remettre en cause, il est nécessaire de passer par une contestation en justice du droit de celui qui se prévaut de l’acte. Cette contestation nécessite de rapporter la preuve contraire.
Selon l’article 317 du Code civil, chacun des parents ou l’enfant peut demander à un notaire que lui soit délivré un acte de notoriété qui fera foi de la possession d’état jusqu’à preuve du contraire. La délivrance de l’acte de notoriété ne peut être demandée que dans un délai de cinq ans à compter de la cession de la possession d’état alléguée, ou à compter du décès du parent prétendu.
L’acte de notoriété peut être encore utilisé en cas d’impossibilité pour les futurs époux de se procurer un acte de naissance, de destruction des originaux des actes d’état civil par suite d’un sinistre ou d’un fait de guerre
Un acte de procédure peut aussi servir à faire exécuter un jugement. Parmi les actes de procédure les plus courants figurent les assignations, les conclusions, significations, les sommations de communiquer, ou encore la signification d’un jugement.
L’acte de procédure identifie les parties concernées (demandeur / défendeur, requérant / requis), ainsi que leur représentant légal (avocat, huissier de justice). Les actes de procédure sont le plus souvent des écrits. Mais dans le cadre de la procédure orale, ils peuvent être formulés verbalement devant le juge.
L’acte synallagmatique, qui crée des obligations réciproques entre les parties, constitue un acte sous seing privé. Pour les conventions synallagmatiques, l’acte sous seing privé doit être rédigé en autant d’exemplaires que de parties ayant des intérêts distincts. Chaque original doit contenir la mention du nombre des originaux qui ont été faits. Exemples d’acte sous seing privé : location d\'un bien, signature d\'un contrat de travail ou d\'assurance …
- L’action en contestation de la possession d’état
La possession d’état s’établit par une réunion d’indices et de faits révélant le lien de filiation entre un parent et son enfant. Par exemple : élever un enfant et l’entretenir, être vu et reconnu par les tiers comme le parent de l’enfant …
- L’action en contestation de maternité et de paternité
La maternité se fonde sur l’accouchement. L’action en contestation de maternité impose donc la preuve qu’il y a eu une erreur sur la personne. Autrement dit, que la mère désignée dans l’acte de naissance n’a pas accouché de l’enfant. Ce cas est rare car il implique une substitution d’enfant à la naissance.
L’action en contestation de paternité suppose de prouver que le père ou le mari n’est pas le père biologique de l’enfant. La preuve est faite par tous moyen. Dans ce type d’action judiciaire, le Tribunal ordonne le plus souvent une expertise génétique. Le juge est libre de tirer toutes les conséquences du refus de se soumettre à une expertise génétique.
Cette action est réservée à l’enfant qui pourra agir jusqu’à ses 28 ans.
Lorsque l’enfant est mineur, l’action peut être menée par son autre parent ou son tuteur (article 328 du Code civil). L’enfant agit en justice contre son père supposé, ou en cas de décès de ce dernier, contre ses héritiers. Cependant, l’action en recherche de paternité est une action subsidiaire, c’est-à-dire qu’elle ne peut être exercée que si les autres modes d’établissement de la paternité prévus par le Code civil ne sont pas applicables à l’enfant. Cela suppose donc : - Que le père n’ait pas reconnu l’enfant : c’est-à-dire qu’il n’ait pas procédé à une déclaration par laquelle il affirme être « auteur » de l’enfant et vouloir établir un lien de filiation entre eux. - Qu’il n’existe pas de possession d’état : Il existe une présomption légale qui découle de la constatation de certains faits, qui donnent à la situation une apparence de paternité. Ces faits sont prévus légalement et sont les éléments constitutifs de la filiation de l’enfant.
Pour engager une action oblique, les conditions suivantes doivent être réunies.
- Concernant le débiteur, il convient de prouver l’inertie du débiteur, ainsi que l’inaptitude de son patrimoine à répondre de la dette du créancier, en l’état actuel.
- Concernant la créance du créancier agisse, la créance doit être certaine, liquide et exigible.
- Concernant l’action négligée par le débiteur, les droits attachés à la personne du débiteur ne doivent
C’est par exemple le cas lorsque le débiteur a organisé son insolvabilité en donnant tous ses biens, dans le but de ne pas payer la somme qu’il doit au créancier. L’action paulienne permet de réintégrer les biens vendus dans le patrimoine du débiteur, afin que le créancier puisse les saisir ou les vendre.
L’action paulienne est prévue par l’article 1341-2 du code civil. Selon ce texte, « Le créancier peut aussi agir en son nom personnel pour faire déclarer inopposables à son égard les actes faits par son débiteur en fraude de ses droits, à charge d\'établir, s\'il s\'agit d\'un acte à titre onéreux, que le tiers cocontractant avait connaissance de la fraude. »
Des conditions relatives à l’adoptant (parent(s)) et des conditions relatives à l’adopté (enfant) sont à remplir.
Conditions relatives à l’adoptant
- Si l’adoptant veut adopter avec son époux/épouse, ils doivent être mariés depuis plus de deux ans ou avoir, tous deux, plus de 28 ans,
- Si l’adoptant veut adopter seul : il doit avoir plus de 28 ans,
- Si l’adoptant veut adopter l’enfant de son conjoint : il faut que l’autre parent biologique est décédé sans laisser de grands-parents OU l’autre parent a perdu l’autorité parentale de l’enfant. Cependant, le lien de filiation biologique ne disparaît pas
- L’adoptant doit avoir au minimum 10 années d’écart avec l’adopté.
Conditions relatives à l’adopté
L’adopté doit avoir :
- au maximum 15 ans,
- été abandonné par sa famille biologique,
- C’est-à-dire que les parents biologiques ont consenti à l’adoption de leur enfant,
- Ou que l’enfant adopté est pupille de l’état,
- Ou que l’enfant soit déclaré abandonné par les autorités judiciaires sans nouvelle des parents biologiques pendant une année consécutive.
L’adoption simple est ouverte aux couples mariés, de même sexe ou de sexe différent, depuis plus de deux ans ou âgés l’un et l’autre de plus de 28 ans.
L’adoption simple est également ouverte aux personnes de plus de 28 ans. Si l’adoptant est marié, il doit obtenir le consentement de son époux / épouse.
Le nom de famille de l’adopté sera composé du nom de sa famille biologique et du nom de son adoptant.
Les agences de mères porteuses établissent des contrats qui fixent les droits et les devoirs des parties. Elles vérifient que les candidates proposées pour être gestatrices soient conformes aux critères, elles coordonnent et vérifient les documents et les examens médicaux qui doivent être réalisés dans les cliniques de fertilité, et assurent ensuite le suivi de la grossesse. Elles aident les parents d’intention pour les démarches administratives du voyage et le transfert de l’enfant dans leur pays.
La gestation pour autrui est une forme d’assistance médicale à la procréation. Elle permet l’implantation dans l’utérus de la mère porteuse d’un embryon issu d’une fécondation in vitro ou d’une insémination.
En France, la gestation pour autrui est interdite en France en vertu du principe d’indisponibilité du corps humain et de l’état des personnes. En effet, l’article 16-7 du Code civil dispose que « toute convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d’autrui est nulle ».
Pour plus d’informations sur la gestation pour autrui, nous vous renvoyons à la lecture de cet article
L’aide éducative à domicile est ordonnée dans le cas où un enfant est exposé à un risque ou un danger. C’est-à-dire qu’elle est attribuée, sous certaines, conditions, au père et/ou à la mère, lorsque la santé, la sécurité, l’entretien ou l’éducation de leur enfant le nécessitent.
L’aide éducative à domicile accompagne ainsi les parents sur plusieurs plans : l’éducation des enfants, le plan financier, le plan matériel, le plan social etc.
L’aide éducative à domicile ne retire pas l’autorité parentales aux parents, vis-à-vis de leurs enfants. Autrement dit, ces derniers conservent l’exercice des droits et devoirs des parents vis-à-vis de leur(s) enfant(s).
L’aide éducative à domicile prends plusieurs formes :
- De manière exceptionnelle : une aide financière (par exemple : octroie de sommes d’argents),
- Soutien éducatif (par exemple : cours particuliers donnés par des professeurs aux enfants)
- Soutien matériel (par exemple : octroie de livres de cours aux enfants)
- Accompagnement par un technicien. La fonction de ce dernier consiste à accompagner des familles rencontrant des difficultés éducatives et sociales qui perturbent leur vie quotidienne. Ils exercent un soutien à proximité du domicile de ces familles afin de les aider à retrouver une certaine autonomie (par exemple : qui fera le linge, gérera le budget familial…)
Pour bénéficier d’une aide juridictionnelle totale, votre revenu fiscal de référence de votre foyer fiscal ne doit pas dépasser 11.580 euros, de même que votre patrimoine mobilier.
En outre, votre patrimoine immobilier ne doit pas être supérieur à la somme de 34.734 euros. Si votre revenu est supérieur à la somme de 11.580 euros, ou si votre patrimoine immobilier est supérieur à 34.734 euros, l’aide juridictionnelle, qu’elle soit totale ou partielle, vous sera refusée.
Pour obtenir l’aide juridictionnelle, votre demande doit être déposée auprès du bureau d'aide juridictionnelle de votre domicile. Vous avez la possibilité de déposer la demande d’aide juridictionnelle avant ou après le début de votre procédure. La demande devra être accompagnée de justificatifs relatifs à vos revenus et à votre patrimoine. L’aide juridictionnelle peut être accordée devant toutes les juridictions.
Pour bénéficier de l’aide juridictionnelle, d’autres conditions doivent être réunies. Il est d’abord nécessaire d’être de nationalité française ou européenne, ou de résider de manière habituelle en France.
Ensuite, vous ne devez pas avoir d’assurance protection juridique qui couvre la totalité de vos frais de justice.
Enfin, les victimes de violences conjugales peuvent bénéficier de l’aide juridictionnelle dans le cadre de procédure d’urgence. Il leur appartiendra de prouver que leur situation financière justifiait l’octroi d’une telle aide. À défaut, les victimes de violences conjugales auront l’obligation de rembourser l’aide juridictionnelle accordée.
Il existe plusieurs degrés d’alliance.
Les alliés au 1er degré sont :
- les beaux-parents (parents biologiques du son conjoint),
- les beaux-parents en cas de remariage
- les beaux-enfants (enfants de son conjoint et les conjoints de ses enfants).
Les alliés au 2ème degré :
- les frères et sœurs de son conjoint,
- les conjoints de ses frères et sœurs,
- les conjoints de ses petits-enfants,
- les petits-enfants de son conjoint,
- les grands-parents du conjoint,
- les conjoints des grands-parents.
L’alliance est source de droits et d’obligations.
Les effets du lien d’alliance persistent après le divorce ou le veuvage. Les personnes divorcées ou veuves ne peuvent pas se marier avec les enfants de leur ex-époux, ou les parents de leur ex-époux. Il existe des dérogations lorsque la personne qui créée l’alliance est décédée.
L'appelant est la personne qui interjette appel (le demandeur en première instance) tandis que l'intimée est la personne contre laquelle l'appel est effectué (le défendeur en première instance).
L\\\'appel doit porter sur un point spécifique du jugement rendu et non sur son intégralité.
Pour les jugements civils, en application de l’article 538 du Code de procédure civile, le délai d’appel est d’un mois (en matière contentieuse) et de 15 jours (en matière gracieuse). Le délai court à compter soit (1) de la signification du jugement par huissier ou (2) de la notification par le greffe du tribunal de la décision de première instance, (3) à compter du prononcé de la décision à une audience publique.
La représentation par avocat est en principe obligatoire. Il existe des exceptions, notamment en matière de protection des majeurs, de placement d’un enfant par le juge des enfants, d’autorité parentale.
Pour les jugements en droit pénal, le délai d’appel est de 10 jours à compter du prononcé du jugement contradictoire conformément à l’article 498 du code de procédure pénale Si les parties n’étaient ni présentes ni représentées par un avocat, le délai court à compter de la signification de la décision par huissier.
Exemple : l’acquéreur d’un bien souhaite annuler le contrat de vente sur le fondement du dol (moyen) car le vendeur a menti à l’acheteur (argument).
Autrement dit, les arguments d’un avocat sont les propositions qu’il oppose aux parties adverses. C’est grâce aux arguments qu’une partie pourra faire entendre, voire faire triompher de ses prétentions.
Chacune des parties devra, à un procès, adresser à l’autre partie, une copie de ses pièces justificatives. Elles devront faire connaître à l’autre partie son argumentation. C’est le principe du contradictoire.
Pour être opposable, l’assignation en justice doit résulter d’un acte d’huissier de justice (signification), ou par requête lorsque le montant de la demande n\'excède pas 5000 euros. Ainsi en est-il en procédure orale ordinaire ou dans certaines matières fixées par la loi ou le règlement.
L’assignation en justice est un mode de gestion des litiges subsidiaires. Cela signifie qu’elle ne survient qu’après une tentative de conciliation menée par un conciliateur de justice ou par une tentative de médiation.
Ce type de mesure sera prise si l’enfant est en danger. Ce danger peut être lié à la santé (physique ou mentale), la sécurité (physique ou matérielle), l’éducation ou la moralité de l’enfant.
Il existe deux types de mesures :
- Mesure de suivi et d’aide à la famille. Si cela est envisageable, le juge va systématiquement tenter de maintenir l’enfant au sein de sa famille. Avec cette mesure, une personne compétente ou un organisme sera désigné pour aider, accompagner la famille ;
- Mesure de placement. Ce type de mesure sera prise dans les cas les plus graves. L’enfant sera retiré de son milieu familial. Les parents conservent tout de même leur autorité parentale, et peuvent obtenir un droit de visite.
Ces mesures peuvent être demandées par le mineur lui-même, les adultes qui en sont responsables (parents agissant ensemble ou seul), tuteur, famille d’accueil du mineur, ou tout autre personne ayant l’enfant à charge, l’Aide social à l’enfance, tout service ayant le mineur à charge, le procureur de la République, et enfin, exceptionnellement, le juge.
Elle est ordonnée par le juge des enfants, et a pour but de protéger les enfants qui sont considérés comme étant en danger au sein de leur famille.
Avec cette mesure, les enfants ne vont pas être placés, mais elle implique l’intervention d’un à domicile d’un travail social. Celui-ci va travailler sur certains sujets avec l’enfant, mais aussi les parents. Le but est de faire disparaitre le danger, et que l’enfant puisse rester au sein de sa famille.
L’attribution préférentielle peut être demandée par un héritier, un époux ou par le conjoint successible à condition qu’ils soient d’ores et déjà propriétaires du bien en nue-propriété ou en pleine propriété.
L’attribution préférentielle ne peut être obtenue que si le bien, objet de la demande en attribution préférentielle, offre un intérêt pour le demandeur.
L\'accord de tous les copartageants doit être donné pour que l\'attribution préférentielle soit validée à l\'amiable. Le cas échéant, elle peut être demandée au tribunal judiciaire.
L’attribution préférentielle ne pourra être obtenue par le demandeur qu’après le paiement d’une soulte compensatrice aux cohéritiers ou coindivisaires.
Exemple :
Lors du partage, qui fait suite au divorce et à la liquidation du régime matrimonial des époux, un époux peut demander l’attribution préférentielle d’un bien. Le juge aux affaires familiales peut lui refuser. Si cette attribution préférentielle rend le partage inégal, l\'époux bénéficiaire devra payer à l\'autre une soulte.
Lorsque les parties arrivent au Tribunal, elles doivent se rendre dans la salle d’attente devant la salle d’audience.
Le greffe affiche généralement le rôle dans la salle d’attente afin de connaître l’ordre de passage des affaires devant le Tribunal.
Lorsque le dossier est appelé par le greffier, les parties doivent généralement présenter leur carte d’identité. Les avocats se présentent et indiquent quelle partie ils représentent. Puis, les avocats et les parties vont dans la salle d’audience.
C’est à l’avocat du demandeur qu’il incombe de plaider en premier, vient ensuite le tour de l’avocat du défendeur. Plaider signifie justifier oralement les demandes et prétentions du client. L’audience de plaidoirie permet ainsi à l’avocat ou à la partie elle-même d’exposer sa version des faits, les moyens de fait et de droit. Elle permet de communiquer les preuves de manière à convaincre le juge de la véracité des propos plaidés.
Lors de l’audience de plaidoirie, le juge peut poser des questions aux époux. Une fois les plaidoiries terminées et en l’absence de questions supplémentaires, le juge indiquera la date du délibéré.
Pour en savoir plus sur l’audience de plaidoirie devant le juge aux affaires familiales, cliquez sur ce lien.
Pour obtenir cette autorisation, l’époux dont le consentement est requis doit être hors d’état de manifester sa volonté ou ne pas justifier son refus au regard de l’intérêt de la famille.
Cette autorisation rendra l’acte opposable à l’époux B, mais ne créera pas d’obligation personnelle à son égard.
Exemples d’autorisation judiciaire :
L’autorisation judiciaire peut être prononcée lorsque :
- L’époux, à qui on retire le droit d’agir sur l’acte déterminé, est incapable de manifester sa volonté. La loi est souple en la matière puisqu’elle considère que toute cause empêchant de manifester sa volonté puisse être recevable. Par exemple : la paralysie physique de l’époux incapable.
- L’époux, à qui on retire le droit d’agir sur l’acte déterminé, refuse de passer le dit acte sans qu’il n’existe de justification allant dans l’intérêt de la famille.
L’autorité parentale vise donc, par exemple, l’obligation pour les parents de :
- Veilleur sur leurs enfants mineurs
- Veilleur sur la santé de leurs enfants mineurs
- Assurer l’éducation de leurs enfants mineurs
- Assurer la Bonne gestion du patrimoine de leurs enfants mineurs
En principe, l’autorité parentale est détenue par les deux parents.
Cependant, il est des cas ou seulement l’un des parents la détient et, de façon plus rare, aucun des deux parents. Ces situations correspondent respectivement au retrait de l’autorité parentale et à la délégation de l’autorité parentale. Elles ont lieu lorsque l’un des parents a manifestement failli à ses devoirs causant la mise en danger de son enfant mineur.
L’autorité parentale prend fin avec la majorité de l’enfant, contrairement à la pension alimentaire pour les enfants. Outre le retrait de l’autorité parentale, l’autorité parentale prend fin avec l’émancipation de l’enfant.
L’octroi de cet avantage est fait moyennant une participation du salarié inférieure à la valeur réelle de l’avantage. Parfois, l’octroi de cet avantage est fait à titre gratuit.
Voici une liste, non exhaustive, des avantages en nature les plus fréquemment faits par les employeurs :
- La nourriture (fourniture des repas)
- Le logement (logement de fonction)
- Le déplacement (voiture de fonction) ou les frais de déplacement (essence)
- Les outils de communication (ordinateur)
Les avantages en nature peuvent être fait par convention passée entre le salarié concerné et son employeur, résulter d’une décision unilatérale de l’employeur, résulter d’usages propres à l’entreprise ou directement du contrat de travail passé entre le salarié concerné et son employeur.
Fiscalité
Les avantages en nature viennent en remplacement de frais normalement versés par les salariés, ils sont donc soumis à cotisations.
Ces frais doivent figurer sur le bulletin de paie du salarié et donc indiqué sur le salaire brut. Ils sont pris en compte pour vérifier si le salaire minimum est atteint (salaire minimum interprofessionnel de croissance).
L’avantage matrimonial peut être octroyé de deux manières :
- Par l’attribution de l’intégralité des biens de la communauté par une clause d’attribution intégrale.
Cette transmission n’a lieu qu’au décès du gratifiant.
- Par la rédaction de clauses dans le contrat de mariage.
Par exemple, la clause dite « de préciput ». La clause de préciput permet au conjoint survivant de prélever certains biens, (comme un logement), du patrimoine commun au décès de son époux. Ce prélèvement a lieu avant tout partage, sans que ces biens ne viennent s\'imputer sur sa part et sans indemnité.
Le divorce entraine la révocation des avantages matrimoniaux qui prennent effet à la dissolution du mariage (exemple : la clause d’attribution intégrale des biens de la communauté à l’époux survivant). Ainsi, seuls les avantages matrimoniaux prenant effet au cours du mariage subsistent (exemple : mise en place d’une communauté universelle).
Limite :
Les avantages matrimoniaux connaissent des limites : celles du respect des parts de réserve héréditaires des enfants.
Les avantages matrimoniaux peuvent donc être soumis à réduction.
Afin de devenir avocat, il faut avoir obtenu :
- Un Master 1 ou Master 2 en droit
- Le CAPA (certificat d'aptitude à la profession d’avocat)
Les futurs avocats se préparent à leur métier dans l'un des centres régionaux de formation professionnelle pour avocat (CRFPA) couramment appelé école d'avocats. Les CRFPA sont accessibles sur examen sélectif aux étudiants en droit de niveau Master 1 au minimum (ou titulaire d'un diplôme en équivalence) de nationalité française ou membre de l'Union européenne.
Les rôles de l’avocat sont multiples.
Défendre. Un avocat a pour mission d’assister et représenter en justice toute personne se présentant à lui. Dès lors la procédure judiciaire entamée, l’avocat devra défendre ses intérêts devant les différentes juridictions.
Conseiller. L’avocat doit conseiller et se faire l’intermédiaire du client et des parties qui l’opposent afin de mener de la manière la moins contentieuse un litige.
L’avocat est tenu à respecter des devoirs. Les plus importants sont :
- Le secret professionnel
- La loyauté
- Le respect de la loi (interdiction par exemple pour l’avocat de rédiger un acte manifestement illégal bien qu’il en soit dans l’intérêt de son client)
- Le respect des volontés de ses clients
La présence d’un avocat est fortement conseillée devant plusieurs juridictions :
- Le juge d’instruction
- Le tribunal de police
- La Cour d’assise
- Le tribunal correctionnel
L’Avocat général n’est pas un avocat du parquet mais un membre du ministère public. Il exerce ses fonctions sous la direction du procureur général de la République,
Ce dernier a pour rôle de porter l’accusation lors d’une procédure pénale.
L’Avocat général représente la société et la protège, c’est pourquoi il a pour but de faire en sorte que la Loi de la République soit appliquée à l’encontre de l’accusé. Il réclame l’application de la loi et veille aux intérêts généraux de la société.
Devant la Cour d’assises, l’avocat général prononce un réquisitoire afin de démontrer de la culpabilité d’une personne et obtenir une peine à son encontre.
Devant la Cour d’appel, l’avocat général présente des réquisitions sur un jugement dont il a été fait appel afin de demander la relaxe de l’accusé ou bien sa condamnation.
Devant la Cour de cassation, l’avocat général ne fait pas de réquisition. Il se prononce seulement sur des questions de droit qui lui sont soumises.
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Le refus d’instruction en famille
L’instruction à domicile peut être définie comme une forme d’instruction où l’enfant reçoit un enseignement au sein du foyer sous le contrôle des autorités administratives.
La difficulté de l’instruction à domicile réside dans la conciliation de deux objectifs : d’une part, l’obligation d’instruction des enfants par l’État à compter de 3 ans, d’autre part, le droit des parents d’en choisir les modalités en vertu de leur autorité parentale.
Puis-je divorcer d’une personne dépressive
Votre conjoint est en dépression.
Pendant des années, vous avez essayé de trouver cet équilibre entre, d’une part, les devoirs d’assistance et de secours envers votre époux, d’autre-part, votre propre bien-être. Aujourd’hui, cet équilibre et rompu. La situation ne s’améliore pas.
Vous vous demandez si vous avez le droit de divorcer d’une personne dépressive. Le mariage étant un contrat, vous avez le droit de le rompre comme tout contrat. Dès lors, à la question « puis-je divorcer de mon conjoint dépressif ? », la réponse est oui » : vous avez le droit de divorcer d’une personne dépressive.
Mariage entre cousins
Vous souhaitez vous marier avec votre cousin ? Vous vous demandez si les liens du sang avec votre cousin vous empêchent de conclure un mariage. La réponse est non. En droit français, et conformément à l’article 162 du Code civil, vous avez le droit de vous marier avec votre cousin.
En effet, le mariage entre cousin ne fait l’objet d’aucun empêchement à mariage, qu’il soit absolu ou relatif. Pour ceux qui ne le sauraient pas, l’empêchement à mariage peut être défini comme un obstacle juridique empêchant le mariage entre les deux personnes pour motifs d’ordre public et/ou de bonne mœurs. Par exemple, il est interdit de se marier avec son frère ou sa sœur.