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Fondements juridiques et droits des familles homoparentales

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Avocat droit de la famille homoparentale

En droit français, la famille se construit autour des principes de filiation, d’autorité parentale et de protection des intérêts de l’enfant.

L’homoparentalité définit une structure familiale dans laquelle un couple de même sexe élève un ou plusieurs enfants.

D’après l’INSEE, 133.000 couples du même sexe vivent sous le même toit en France, dont 14 % ont des enfants hébergés à leur domicile.

Le droit des familles homoparentales est complexe et en pleine évolution. En dépit des réformes législatives récentes qui ont progressivement reconnu l’existence des familles homoparentales ainsi que leur droit de fonder une famille dans un cadre juridique sécurisé, de nombreuses incertitudes demeurent pour ces familles.

Les familles homoparentales font ainsi face à des questions juridiques spécifiques, notamment en matière d’établissement de la filiation, de coparentalité, de procréation médicalement assistée (PMA) et de reconnaissance des droits parentaux. Elles peuvent aussi rencontrer des obstacles dans le cadre de la reconnaissance internationale, ou lorsqu’il s’agit de lutter contre des discriminations fondées sur leur structure familiale.

Il est donc essentiel de comprendre les fondements juridiques et les démarches nécessaires pour protéger les droits des familles homoparentales.

 

Vous avez besoin d’un avocat pour votre famille ? Vous souhaitez être défendu avec compétence, détermination, et empathie ? Contactez notre cabinet d’avocats en droit de la famille.

Avocat droit de la famille homoparentale

Fondements juridiques et droit des familles homoparentales

Qu'est-ce que le droit de la famille homoparentale ?

Le droit de la famille homoparentale regroupe l’ensemble des règles juridiques qui régissent les familles composées de deux parents de même sexe.

En France, cette notion s’est progressivement affirmée à travers l’évolution du cadre législatif et jurisprudentiel, notamment avec l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de même sexe.

La loi du 17 mai 2013, dite « Loi Taubira », qui autorise le mariage entre personnes de même sexe, a marqué un tournant dans la reconnaissance juridique des familles homoparentales.

Quels sont les droits des parents homoparentaux en France ?

Les parents homoparentaux bénéficient, depuis l’adoption de la loi Taubira en 2013 et les réformes législatives ultérieures, des mêmes droits et obligations que les parents hétérosexuels.

Parmi leurs principaux droits et obligations, figurent ainsi :

  1. Le droit au mariage et à l’union légale

Les couples de même sexe peuvent se marier et bénéficier de la protection légale associée au mariage, notamment en matière de régime matrimonial. Pour en savoir plus sur les contrats de mariage, vous pouvez lire cet article.

Ils peuvent également conclure un PACS (Pacte Civil de Solidarité), comme les couples hétérosexuels.

  1. Le droit à l’adoption

Les couples homosexuels mariés peuvent adopter conjointement un enfant. Un membre du couple peut également adopter l’enfant biologique ou adoptif de son conjoint, via l’adoption de l’enfant du conjoint.

Pour en savoir sur l’adoption, vous pouvez lire cet article.

  1. Le droit à la Procréation Médicalement Assistée (PMA)

Depuis la loi de bioéthique de 2021, les couples de femmes peuvent recourir à la PMA pour concevoir un enfant. Ce droit est également ouvert aux femmes célibataires.

  1. L’autorité parentale

Les parents exercent l’autorité parentale conjointe sur leurs enfants, ce qui implique des droits et des devoirs en matière d’éducation, de santé, et de protection.

Ils doivent prendre ensemble les décisions importantes pour l’enfant, comme le choix de l’école, les soins médicaux ou les voyages à l’étranger.

  1. Les droits en matière de filiation

Le droit français reconnaît la filiation des enfants nés dans le cadre d’un projet parental commun, notamment pour les couples de femmes ayant recours à la PMA.

  1. Les droits en cas de séparation ou divorce

En cas de séparation, les deux parents ont les mêmes droits concernant la garde et le droit de visite de l’enfant, à condition que la filiation soit établie pour les deux.

Ils sont tenus de contribuer aux besoins de l’enfant, y compris via le versement d’une pension alimentaire si nécessaire.

  1. L’obligation de protéger l’intérêt supérieur de l’enfant

Les parents, qu’ils soient biologiques ou adoptifs, ont l’obligation légale de subvenir aux besoins matériels, affectifs et éducatifs de leurs enfants.

Ils doivent également veiller à protéger l’enfant contre tout danger, respecter ses droits et garantir son bien-être.

  1. Le droit à la protection contre la discrimination

La loi française protège les familles homoparentales contre toute forme de discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou la composition familiale.

  1. Les droits sociaux et fiscaux

Les couples de même sexe bénéficient des mêmes droits que les couples hétérosexuels en matière de prestations familiales, d’aides sociales, de droits à congé parental, et de régime fiscal familial (déclaration commune des revenus, quotient familial, etc.).

  1. Le droit à la succession

En cas de décès d’un des conjoints, le conjoint survivant homosexuel bénéficie des mêmes droits que dans les couples hétérosexuels concernant la succession, la pension de réversion, et les droits patrimoniaux liés à la succession.

Ces droits et obligations visent à garantir l’égalité entre les familles, indépendamment de l’orientation sexuelle des parents, tout en assurant la protection des enfants au sein de ces familles.

Qu’est-ce qu’un avocat en droit de la famille homoparentale ?

Un avocat en droit de la famille homoparentale est un spécialiste des questions légales relatives à la parentalité dans les couples de même sexe.

Il conseille et assiste les familles homoparentales dans leurs démarches juridiques, notamment sur les questions d’adoption, de filiation, de coparentalité, ou encore en cas de séparation ou de divorce. Cette liste n’est pas exhaustive.

Comment choisir un bon avocat en droit de la famille homoparentale ?

Le droit de la famille homoparentale est une matière technique, et complexe. Nous vous conseillons vivement de choisir un avocat spécialisé en droit de la famille homoparentale, ou dont la pratique est uniquement dédiée au droit de la famille. Vous maximiserez ainsi vos chances d’obtenir la meilleure défense de vos intérêts.

La capacité de l’avocat à expliquer de manière claire et détaillée les démarches à suivre et à proposer des solutions adaptées à la situation spécifique de chaque famille est un critère de choix déterminant.

Surtout, un avocat en droit de la famille est censé vous répondre ; c’est ce que l’on appelle un avocat diligent. Si votre avocat vous répond qu’il n’a pas le temps, et ce de manière régulière, il peut être opportun de réfléchir à un changement d’avocat.

Un bon avocat en droit de la famille homoparentale se tient à jour des évolutions législatives et jurisprudentielles, tant au niveau national qu’international, notamment en matière de reconnaissance des droits des familles homoparentales dans d’autres pays.

Au-delà de ces critères purement objectifs, il est essentiel que vous vous sentiez en confiance. Écoutez votre instinct, et votre ressenti. Faites-vous confiance.

Le Cabinet PacisLexis est à votre écoute et apte à défendre les intérêts de votre famille homoparentale.

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Parcours de parentalité : adoption et PMA

Comment se déroule l’adoption pour les couples homosexuels ?

L’adoption par les couples homosexuels est permise en France depuis la loi Taubira selon les mêmes principes juridiques que pour les couples hétérosexuels, mais comporte certains aspects spécifiques.

Les couples de même sexe peuvent adopter conjointement des enfants, et l’un des membres du couple peut adopter l’enfant biologique ou adoptif de son partenaire.

Les démarches légales pour l’adoption par des couples homosexuels sont les suivantes :

  • Obtenir l’agrément à l’adoption

Le processus d’adoption commence par l’obtention d’un agrément délivré par le Conseil départemental. Cet agrément est indispensable pour adopter en France ou à l’international, et se déroule en plusieurs étapes.

D’abord, le dépôt de la demande d’agrément auprès des services sociaux du département du couple. Ce dossier comprend des informations sur leur situation familiale, financière, et leurs motivations pour adopter.

Ensuite, le couple doit effectuer une évaluation sociale et psychologique. Une enquête sociale est menée, visant à évaluer la capacité du couple à accueillir et à élever un enfant dans un cadre stable et bienveillant.

Enfin, la décision du Conseil départemental est rendue. Le Conseil décide de l’octroi ou du refus de l’agrément. L’agrément est valable pendant cinq ans et peut être renouvelé. En cas de refus, le couple peut contester la décision devant le tribunal administratif.

  1. Rechercher un enfant à adopter

Une fois l’agrément obtenu, les futurs parents doivent attendre qu’un enfant leur soit proposé. L’adoption peut se faire de deux manières principales :

L’adoption nationale : le couple est inscrit sur une liste d’attente pour adopter un enfant confié à l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) ou pour une adoption pupille de l’État. Le délai peut être long, car les enfants à adopter en France sont peu nombreux par rapport au nombre de candidats.

L’adoption internationale : le couple peut se tourner vers l’adoption d’un enfant à l’étranger, en fonction des conventions bilatérales ou des accords internationaux (notamment la Convention de La Haye). Cependant, l’adoption internationale peut être plus complexe pour les couples homosexuels, car certains pays interdisent l’adoption par des couples de même sexe.

  1. La phase d’apparentement

Après l’agrément et l’attente, un enfant est enfin proposé au couple. Ce moment, appelé apparentement, permet de vérifier que le profil de l’enfant correspond aux attentes et capacités du couple. C’est une étape clé où des rencontres entre les futurs parents et l’enfant sont organisées pour évaluer la compatibilité.

  1. La procédure d’adoption devant le tribunal

Une fois l’enfant accueilli au sein de la famille, une demande d’adoption doit être déposée devant le tribunal judiciaire. Le juge aux affaires familiales vérifie que toutes les conditions légales sont remplies et que l’adoption est conforme à l’intérêt supérieur de l’enfant.

Le ministère public peut rendre un avis favorable ou défavorable à l’adoption. Lorsque le ministère public rend un avis défavorable, cela ne signifie pas que l’adoption n’aura pas lieu. Parfois, un ou plusieurs reports peuvent être ordonnés afin de permettre aux futurs adoptants de communiquer toutes les preuves sollicitées par le tribunal.

Si c’est le cas, une ordonnance d’adoption est rendue, et l’enfant devient officiellement le fils ou la fille du couple.

Bien que la représentation par avocat ne soit pas indispensable en matière d’adoption, nous vous recommandons vivement une assistance, en particulier pour la rédaction de la requête et les audiences de plaidoirie.

Au-delà de ces démarches, parfois complexes, les couples homosexuels rencontrent des difficultés supplémentaires dans le processus d’adoption.

Les obstacles rencontrés par les couples homosexuels sont les suivants :

  1. Des délais souvent plus longs

Le nombre d’enfants à adopter en France est limité, et la demande est bien supérieure à l’offre. Cela peut entraîner des délais d’attente très longs, particulièrement pour les couples homosexuels. Certaines agences d’adoption peuvent en effet être influencées par des préjugés, ce qui peut retarder le processus.

  1. L’adoption internationale compliquée

Si l’adoption nationale est déjà un processus long et complexe, l’adoption internationale l’est encore plus pour les couples de même sexe.

De nombreux pays interdisent explicitement l’adoption par des couples homosexuels, ou ne reconnaissent pas les mariages homosexuels. Cela limite considérablement les opportunités d’adoption à l’étranger pour ces couples.

  1. Les préjugés et discriminations

Bien que la loi interdise les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle, des préjugés peuvent subsister au niveau des autorités administratives ou judiciaires, ce qui peut compliquer ou retarder certaines démarches.

Certaines agences d’adoption ou institutions peuvent encore présenter des réticences à l’égard des familles homoparentales, en dépit de la législation en vigueur. Il est donc recommandé de se faire accompagner par un avocat spécialisé en droit de la famille afin de préparer le dossier d’adoption et de maximiser les chances de succès.

  1. L’adoption de l’enfant du conjoint

Un cas particulier concerne l’adoption de l’enfant du conjoint, notamment pour les couples de même sexe ayant des enfants issus d’une précédente relation ou d’une PMA à l’étranger. Cette adoption permet de reconnaître le lien juridique entre l’enfant et le parent non biologique.

La procédure d’adoption de l’enfant du conjoint est simplifiée par rapport à une adoption conjointe classique. Elle nécessite toutefois l’accord du parent biologique, sauf si ce dernier est décédé ou s’il a été déchu de ses droits parentaux.

  1. La reconnaissance du lien de filiation en matière de GPA (gestation pour autrui)

En France, la GPA (Gestation Pour Autrui) reste interdite, y compris pour les couples de même sexe. Cependant, de nombreux couples homoparentaux, en particulier les couples d’hommes, se tournent vers des pays étrangers où la GPA est légale pour devenir parents.

Les enfants nés d’une GPA à l’étranger peuvent voir leur filiation reconnue, bien que les démarches pour cela puissent être longues et complexes.

Cette reconnaissance juridique est un domaine où l’intervention d’un avocat est primordiale, afin d’éviter des situations de non-reconnaissance ou d’insécurité juridique pour l’enfant et ses parents.

Pour surmonter les défis liés à l’adoption, il est donc essentiel d’être conseillé par un avocat spécialisé en droit de la famille afin d’être préparé à la longueur et à la complexité du processus. Votre avocat jouera un rôle crucial dans l’accompagnement juridique et la protection des droits des parents tout au long du parcours d’adoption.

Quelle est la différence entre l’adoption plénière et l’adoption simple pour les couples homosexuels ?

Les couples de même sexe peuvent opter pour deux types d’adoption, en fonction de leur projet familial et de la situation de l’enfant adopté.

D’une part, l’adoption plénière rompt tout lien entre l’enfant et sa famille biologique. Elle crée une nouvelle filiation complète avec ses parents adoptifs. Celle-ci est irrévocable et confère à l’enfant les mêmes droits qu’un enfant biologique, notamment en matière d’héritage.

D’autre part, l’adoption simple, qui maintient un lien avec la famille d’origine tout en octroyant de nouveaux droits et devoirs aux parents adoptifs. L’enfant conserve certains droits vis-à-vis de sa famille biologique, notamment en matière de succession, mais il acquiert également des droits et des obligations envers sa famille adoptive.

L’adoption plénière est plus couramment choisie car elle offre une plus grande sécurité juridique.

 

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Quelles sont les procédures de la PMA (procréation médicalement Assistée) pour les couples de même sexe ?

Depuis la loi de bioéthique de 2021, l’accès à la PMA est ouvert aux couples de femmes ainsi qu’aux femmes célibataires en France.

Désormais, les couples de femmes peuvent avoir recours à des techniques comme l’insémination artificielle ou la fécondation in vitro pour avoir un enfant.

L’assistance médicale à la procréation peut être réalisée jusqu’à son 45e anniversaire chez la femme, non mariée ou au sein du couple, qui a vocation à porter l’enfant et jusqu’à son 60e anniversaire chez le membre du couple qui ne portera pas l’enfant. 

L’équipe médicale doit confirmer son accord pour poursuivre le parcours d’assistance médicale à la procréation. Cet accord résulte de la probabilité de succès de la démarche d’AMP et de la réunion des conditions propices à l’accueil d’un enfant dans de bonnes conditions.

Les motifs du report ou de refus de la part du centre d’AMP sont communiqués par écrit aux demandeurs dès lors qu’ils en font la demande auprès du centre.

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Protection des droits parentaux  et filiation

Quelles sont les démarches pour établir la coparentalité dans un couple de même sexe ?

La coparentalité dans un couple de même sexe se réfère au partage des responsabilités parentales entre les deux parents.

Le cadre législatif prévoit que dans un couple de femmes, la mère qui accouche est automatiquement reconnue comme la mère de l’enfant. Quant à la conjointe, elle peut établir sa filiation par le biais d’une reconnaissance conjointe anticipée ou d’une adoption.

La reconnaissance conjointe anticipée doit être effectuée devant notaire avant la naissance de l’enfant. En l’absence de cette démarche, la conjointe de la mère doit passer par l’une des procédures d’adoption mentionnées pour être reconnue légalement comme parent.

Dans le cas des couples d’hommes, l’établissement de la coparentalité est plus complexe et passe généralement par l’adoption. En effet, seul le père biologique est automatiquement reconnu. L’adoption de l’enfant par le conjoint est donc nécessaire pour établir une double filiation.

L’assistance d’un avocat peut s’avérer précieuse pour faciliter ces démarches, garantir que la filiation est bien établie et protéger les droits du co-parent.

Comment la reconnaissance internationale des familles homoparentales est-elle gérée en France ?

La reconnaissance internationale des familles homoparentales est un sujet complexe, car elle dépend des lois des pays concernés.

Si un couple homoparental adopte un enfant dans un pays étranger ou a recours à la GPA dans un pays où elle est légale, la reconnaissance de cette parentalité en France peut s’avérer difficile.

La Cour de cassation a toutefois validé la possibilité de transcrire sur les registres français les actes de naissance d’enfants nés par GPA à l’étranger, bien que cela reste un processus juridiquement lourd.

Comment un avocat peut-il aider à protéger les droits des parents et des enfants dans une famille homoparentale ?

L’assistance d’un avocat spécialisé dans le droit de la famille homoparentale permet d’assurer une protection juridique complète de la famille.

Il peut intervenir pour assurer la reconnaissance légale de la filiation, garantir que les deux parents sont bien inscrits sur les actes de naissance, et défendre les intérêts de la famille en cas de séparation, de litige ou de discrimination.

L’avocat en droit de la famille peut également assister les familles dans les démarches d’adoption ou de recours en justice pour faire valoir leurs droits face à des institutions ou des tiers, notamment en cas de discrimination fondée sur l’orientation sexuelle.

Quel est le rôle d'un avocat dans le cadre de la filiation pour une famille homoparentale ?

Dans une famille homoparentale, l’établissement de la filiation est une question essentielle. Contrairement aux couples hétérosexuels où la filiation paternelle est souvent automatique, la filiation dans un couple homosexuel peut nécessiter des démarches supplémentaires.

L’assistance d’un avocat en droit de la famille est donc nécessaire pour sécuriser la filiation.

Lors de l’établissement de la filiation, que ce soit par la PMA ou l’adoption, l’avocat guide les parents dans les démarches légales, comme la reconnaissance conjointe anticipée ou la procédure d’adoption, en s’assurant que leurs droits soient protégés.

En cas de contestation ou de conflits liés à la filiation, l’avocat intervient pour défendre les droits des parents non biologiques et garantir l’intérêt supérieur de l’enfant.

L’avocat aide également dans les cas complexes de reconnaissance de filiation à l’international, surtout lorsqu’il y a recours à des pratiques non reconnues en France, comme la GPA. 

Il est en effet essentiel de veiller à ce que la filiation soit bien reconnue pour les deux parents, pour assurer une sécurité juridique à l’enfant.

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Conflits familiaux, séparation, divorce et recours en justice

Quelle est la place des beaux-parents dans une famille homoparentale ?

Les beaux-parents, ou « parents sociaux », dans une famille homoparentale sont les parents non biologiques ou non adoptants. S’ils peuvent occuper une place importante dans la vie de l’enfant, leurs droits sont limités en l’absence d’une adoption ou d’une délégation de l’autorité parentale.

Tant que la filiation légale n’est pas établie, et en l’absence de reconnaissance juridique, les beaux-parents n’ont pas de droits parentaux officiels, comme la garde, l’autorité parentale ou la prise de décisions importantes pour l’enfant.

Cependant, ils peuvent jouer un rôle actif au quotidien dans l’éducation et les soins de l’enfant.

Pour sécuriser leurs droits, il est nécessaire d’établir une filiation via l’adoption ou d’obtenir une délégation d’autorité parentale, permettant ainsi au parent non biologique de partager certaines responsabilités légales.

Un avocat peut accompagner ces démarches pour officialiser le rôle du beau-parent et lui garantir une protection juridique complète.

Que se passe-t-il en cas de séparation ou de divorce pour les couples homoparentaux ?

Les couples homoparentaux, comme les couples hétérosexuels, peuvent rencontrer des difficultés en cas de séparation ou de divorce, notamment en ce qui concerne la garde des enfants, la pension alimentaire et les droits de visite.

Si la filiation a été légalement établie pour les deux parents, ils ont des droits égaux en matière de garde et de responsabilité parentale. En cas de litige, le juge aux affaires familiales prendra une décision dans l’intérêt de l’enfant.

En l’absence de reconnaissance juridique pour l’un des parents, ce dernier pourrait rencontrer des difficultés pour obtenir la garde ou même des droits de visite. Dans ces situations, l’assistance d’un avocat spécialisé est essentielle pour protéger les droits de chacun.

Quels sont les recours en cas de discrimination envers une famille homoparentale ?

En France, la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle est interdite par la loi, conformément à l’article 8 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) qui protège le droit à la vie privée et familiale.

Les familles homoparentales qui subissent des discriminations peuvent saisir le Défenseur des droits ou porter plainte devant les juridictions compétentes.

La présence de l’avocat en droit de la famille joue un rôle déterminant pour accompagner la famille dans ces démarches, afin d’assurer que ses droits soient protégés et que les auteurs de discrimination soient sanctionnés.

Quels sont les obstacles juridiques que rencontrent encore les familles homoparentales en France ?

Malgré les avancées législatives en la matière, des défis actuels se font jour. Les familles homoparentales continuent en effet de rencontrer des obstacles juridiques.

L’accès à la PMA, bien que légalisé pour les couples de femmes, demeure parfois compliqué en raison des délais d’attente ou du manque d’information.

Les couples d’hommes, quant à eux, ne peuvent pas recourir à la GPA en France et doivent faire face à des démarches complexes pour la reconnaissance de la filiation d’enfants nés à l’étranger par GPA.

En outre, la reconnaissance internationale des familles homoparentales reste une question délicate. Certains pays ne reconnaissent pas les mariages homosexuels ni les adoptions effectuées par des couples de même sexe, ce qui peut compliquer la situation des familles voyageant ou s’installant à l’étranger.

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